David Samas
The Yantra in Slendro
Le plateau de jeu est encadré par la ligne du gong — dont les hauteurs sont notées à l’intérieur des pétales de la partition en utilisant une notation chiffrée — et son jeu est déterminé par les coups de Gong Ageng (6). Celui qui joue le Gong assure le tempo et signale la conclusion du jeu.
Carl Bergstroem- Nielsen
Towards an Unbearable Lightness (1992) [Vers l’Insoutenable Légèreté] a été écrit pour un ensemble de n’importe quels instruments ou voix capables de produire des sons “sombres et lourds” et aussi bien des sons “légers”. Il doit y avoir un développement graduel entre le premier type de sons et le second, et en conséquence les musiciens devront se tenir proche les uns des autres à tous moments, même si leurs contributions restent individuelles. Les images graphiques et des instructions verbales suggèrent comment ceci peut être réalisé et définissent les étapes de ce développement, et il y a une pause générale en vue d’aider à la coordination du groupe.
Le but de ce jeu est de se déplacer d’un coin à un autre des zones de hauteurs dans le “yantra”. Il est nécessaire d’avoir un Bonang pour jouer l’extrémité inférieure du yantra. On peut aussi utiliser le Kenong et le Kempul. Aucune des hauteurs ne doit être étouffée.
Le titre fait une vague référence à un roman de Milan Kundera. Le long développement linéaire du timbre a constitué l’idée de base.
Laisser vibrer complètement les hauteurs. Prendre son temps.
Chaque interprète doit tenter d’entrer dans une transe et de se mettre dans une écoute profonde. Et maintenant encore plus profondément. S’immerger ensemble dans le son et devenir l’image vibratoire de la partition.
Dans l’enregistrement on devrait pouvoir entendre clairement à la fois le développement total, des détails et les différentes étapes de la pièce. Cet enregistrement a été réalisé en 2013 avec l’Ensemble Supermusique de Montréal, Canada, lors d’un atelier public organisé par l’ensemble.